Séminaire Enviro-Mine Spécial
Le Comité des étudiants en recherche en mines et environnement (CERME) de l’IRME-UQAT vous invite à un séminaire spécial en mode hybride.
Quand: Le lundi 11 juillet 2022, de 17 h à 18 h 15
Où: En mode hybride (en ligne par l’intermédiaire de Zoom avec le lien suivant :
https://uqat.zoom.us/j/66046942130?pwd=bjNCR1dSdHhRZGRNNzZpeXkvR0taQT09&from=addon,
et dans la salle D-206 du campus de l’UQAT à Rouyn-Noranda
Une confirmation de votre présence est obligatoire. Par courriel : CERME@uqat.ca
ID de réunion : 660 4694 2130
Mot de passe : X5p&XhhSnH
Pourquoi: Pour favoriser l’échange et la diffusion de l’information concernant les différents projets de recherche en cours entre les étudiants, les professeurs, les chercheurs et les partenaires industriels.
Comment ça fonctionne: Les 3 présentations seront d’une durée de 15 minutes + 5 mn de questions chacune.
Présentation : De la plante au métal : les différentes voies de récupération du nickel depuis des hyperaccumulateurs
Par : Baptiste Laubie, Maître de conférences, Université de Lorraine
Biographie : Baptiste Laubie est maître de conférences à l’Université de Lorraine au sein du Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (LRGP, UMR CNRS – UL) , dans l’axe de recherche Procédés pour l’environnement, la sécurité et la valorisation des ressources. Depuis près de 10 ans, il développe des procédés de récupération des métaux par agromine. Il étudie les opérations unitaires du génie des procédés en vue de séparer et de purifier les métaux contenus dans la biomasse sèche d’hyperaccumulateurs. Il a notamment travailler sur le nickel, le zinc et les terres rares. Il est membre du Gisfi (Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Friches Industrielle) du Laboratoire d’Excellence Ressources 21 (consacré aux ressources critiques du XIX siècle). Il est membre du Conseil National des Universités pour la section disciplinaire Génie des Procédés – Énergétique. Il est co-fondateur de la société Econick (2016) qui a pour vocation de commercialiser l’agromine. Il enseigne à l’École Européenne d’Ingénieur en Génie des Matériaux (EEIGM) le génie des procédés et les thématiques environnementales. Il a également développé une formation d’ingénieur par apprentissage au CNAM (Conservatoire des Arts et Métier), intitulé Environnement et Production. Il a été secrétaire scientifique pour le groupe de travail sur l’économie circulaire à l’Académie Française des Technologies.
Présentation: Interactions sol-plante-polluant et applications pour la gestion des sites contaminés
Par: Jean Louis MOREL, Pr. émérite en biologie pour l’environnement, Université de Lorraine
Biographie: Jean Louis MOREL est professeur émérite en biologie pour l’environnement à l’Université de Lorraine (UL), professeur associé à l’Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) de l’UQAT, à l’Université Sun Yat-sen de Guangzhou et antérieurement professeur invité à l’INRS-ETE de Québec. En formation, il a enseigné la Science du Sol et, au début des années 90, a créé la formation Sciences et Génie de l’Environnement pour les élèves-ingénieurs de l’Ensaia (UL). Ses recherches portent sur i) la dynamique des polluants dans les systèmes sol-plante, ii) le fonctionnement et l’évolution des sols fortement affectés par les activités humaines (sols urbains et industriels) et iii) la restauration des sols pollués et dégradés fondée sur la construction de sols, la phytoremédiation et l’agromine. En 1994, il a créé puis dirigé jusqu’en 2012 le Laboratoire Sols et Environnement UMR 1120 UL-INRAE. De 2000 à 2019, il a présidé le GISFI (Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Friches Industrielles) www.gisfi.univ-lorraine.fr), un consortium de dix groupes de recherche, dédié à la reconversion des territoires dégradés et au développement de technologies de traitement et de réutilisation des sols. Il coordonne le laboratoire international (LIA) ECOLAND, établi en 2015 entre l’Université Sun Yat-sen, l’UL et l’INRAE, pour développer les services écosystémiques rendus par les territoires contaminés. Il a dirigé ou codirigé plus de 60 thèses de doctorat et publié environ 280 articles dans des revues internationales à comité de lecture, deux brevets et est coéditeur d’une série d’ouvrages. Il a été membre du Conseil national des universités (2004-2012), vice-président de la recherche de l’INPL (2002-2006) puis membre du conseil d’administration de l’UL (2007-2017). Il est ou a été membre de comités scientifiques nationaux (Ademe, Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), Plante & Cité) et internationaux (Université RUDN, Moscou). Il a présidé le groupe international SUITMA (Soils of Urban, Industrial, Traffic, Mining and Military Areas) de l’Union internationale de la Science du Sol (2007-2015). Il est membre de l’Académie Lorraine des Sciences (2018-) et membre correspondant de l’Académie d’Agriculture de France (2003-). Il est cofondateur de deux startups, Microhumus (2007) et Econick (2016), et a créé un cabinet d’expertise environnementale, Consoilting (2019).
Présentation: Interactions Agromine des terres rares
Par: Marie-Odile SIMONNOT, Pre en génie des procédés, Université de Lorraine
Biographie: Marie-Odile SIMONNOT est professeure en génie des procédés à l’Université de Lorraine (UL), et antérieurement professeure invitée à l’INRS-ETE de Québec. Elle enseigne à l’Ecole Européenne en Génie des Matériaux (EEIGM) et mène sa recherche au Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (LRGP), unité mixte UL-CNRS. Elle est directrice du Pôle Scientifique « Energie, Mécanique, Procédés, Produits » de l’Université de Lorraine depuis 2017, et participe à différents conseils centraux de l’UL. Initialement spécialiste de génie des séparations en milieux poreux, elle a travaillé sur des questions d’échange d’ions et d’adsorption, avant de s’intéresser au transport réactif de polluants dans les sols, puis aux procédés de dépollution des sols. Depuis une quinzaine d’années, elle travaille sur l’hydrométallurgie, et a contribué à développer des procédés de valorisation de différents éléments extraits des sols à l’aide de plantes. Elle participe aux recherches menées dans le cadre du GISFI (Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Friches Industrielles) www.gisfi.univ-lorraine.fr), consortium de dix groupes de recherche, dédié à la reconversion des territoires dégradés et au développement de technologies de traitement et de réutilisation des sols et dans le cadre du LabEx Ressources 21, dédié à la valorisation de ressources secondaires. Elle a aussi participé aux travaux menés dans le laboratoire international (LIA) ECOLAND, établi en 2015 entre l’Université Sun Yat-sen, l’UL et l’INRAE. Elle a dirigé ou co-dirigé plus de 25 thèses de doctorat et publié une centaine d’articles, co-édité deux livres, et donné environ 250 communications. Elle est expert auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation pour les projets de recherches bilatéraux internationaux. Elle a porté le projet de création de la start-up Econick, fondée en 2016, dont elle est l’un des membres fondateurs. Cette start-up met en oeuvre l’agromine et emploie aujourd’hui huit personnes.